Dépêche Séléka CPSK-CPJP-UFDR du 18-12-12 à 10h 35

Ce jour le 18-12-12 aux premières heures de la matinée, les combattants du Séléka CPSK-CPJP-UFDR sont entrés dans la ville de Bria qu'ils ont conquise comme toutes les autres tombées auparavant sous leur contrôle.
Ce retard de communication est dû au fait que nous cherchions à comprendre les intentions du Tchad voisin qui depuis hier a dépêché deux gros contingents en direction de nos positions. Un des contingents était déjà arrivé dans la ville de Kaga Bandoro ce matin.
Nous savons, selon nos renseignements, que des fiches mensongères faisant état de l'existence dans nos rangs des rebelles Tchadiens notamment les éléments d'Adam Yakoub. Notre source, digne de foi, proche du Commandement de Bangui, a cité un canal diplomatique sous emprise "d'amitié et d'affaires" avec l'entourage du Général Bozizé. Ce qui a provoqué l'inquiétude des Autorités du Tchad. 
Nous tenons donc à dénoncer avec fermeté cette zizanie indigne d'un officier exerçant sous couvert diplomatique dans notre pays. Cette attitude est de nature à créer un conflit qui n'a pas sa raison d'être. Les Centrafricains sont fatigués d'endurer cette humiliation militaire étrangère. La défaite des FACA n'est pas une faiblesse, c'est qu'ils ne veulent pas se battre contre leurs propres frères. Nous ne sommes pas des Tchadiens et nous ne sommes pas en collaboration avec des rebelles Tchadiens.  Aucun étranger dans nos rangs.
Si ce diplomate "affairé" voulait secourir ses amis du clan Bozizé, il n'avait qu'à solliciter l'interférence d'une médiation que nous avons toujours sollicitée sans obtenir. Et le Tchad est bien placé pour jouer ce rôle de médiation.
Une rencontre des Etats Majors du Séléka et des contingents Tchadiens est possible pour vérification.
Nous souhaitons que le Tchad ne nous attaque pas comme une force ennemie. Nous ne le sommes pas.
Nous réitérons à l'attention de l'opinion nationale et internationale que les rapides changements qui sont enregistrés sur le terrain sont encouragés par la duplicité de Bangui. Les conséquences incombent au Gouvernement du Général Bozizé.

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